On craque pour… un chardonnay à l’accent bourguignon

A déguster, un blanc de grande classe de la Cave Alain Gerber à Hauterive.

Au domaine Gerber, à Hauterive, Alain représente la 3e génération de la famille, après Albert et André. Un triple A garant d’une grande qualité, si l’on se réfère aux cotations émises par les agences de notation financière. C’est exactement la ligne définie par le petit-fils depuis qu’il a repris le domaine de 8 hectares, en 1998: il s’est imposé comme une référence incontournable du vignoble neuchâtelois. 

On craque pour… une syrah valaisanne novatrice

A déguster, une syrah de la Cave des Bernunes à Sierre, vinifiée par Nicolas Zufferey.

Faut-il abandonner le liège, à l’origine du tristement célèbre goût de bouchon, et adopter des capsules à vis pour la fermeture des bouteilles de vin? La question suscite ponctuellement le débat dans le milieu viticole. En dehors du chasselas et de vins destinés à une consommation rapide, la pratique reste marginale en Suisse et dans les pays latins, alors qu’elle est répandue en Autriche, en Allemagne et en Australie. 

«Buvez local»: l’appel à l’aide des vignerons suisses

Baisse de la consommation, forte concurrence étrangère, promotion insuffisante: le vignoble suisse est confronté à d’importants vents contraires. La Confédération appelée à la rescousse.

Imaginez un produit de moins en moins consommé, plus cher que la concurrence et qui manque de notoriété en raison d’une promotion insuffisante: dans un marché globalisé, il y a de quoi craindre pour son avenir. C’est le cas du vin suisse, confronté depuis deux décennies à une importante crise structurelle.

Elle a encore été aggravée en 2020 par la pandémie de Covid-19 et en 2021 par un millésime cataclysmique. Les conditions météo difficiles ont entraîné «la pire vendange depuis 1957», selon le rapport de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG): 61 millions de litres ont été récoltés, contre une moyenne de 95 ces dix dernières années.