«Champagne!»: A la découverte de six cuvées d’orfèvres

Artisans qui cultivent la vigne et vinifient leur vendange, les récoltants-manipulants ont le vent en poupe. Découverte de six vins produits par des vignerons de talent avant les festivités du weekend

Les producteurs de champagne, c’est comme le bonheur: il y a les petits et les grands. Depuis vingt ans, les petits ont la cote, avec leur propension à sortir des sentiers battus (par les grands) et à montrer la voie pour promouvoir une viticulture respectueuse de l’environnement.

La Romanée-Conti, mythe parmi les mythes

Bien sûr, cela reste du vin. Mais la dégustation des cuvées du domaine de la Romanée Conti (DRC) constitue une expérience à part, une forme de Graal bachique. Cela n’a rien à voir avec du snobisme: les vins du domaine ont beau être devenus des produits financiers prisés des spéculateurs, ils représentent pour tout passionné la quintessence de ce que peut offrir le pinot noir. Des vecteurs d’émotion sans nul autre pareil qui traduisent le terroir exceptionnel de Vosne-Romanée.

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A Pantelleria, des vignes dans le vent

Sur la petite île volcanique située entre la Sicile et la Tunisie, les plants de vigne sont enterrés pour résister au sirocco. De ces conditions extrêmes, la famille Rallo produit un vin liquoreux d’exception, le passito de Pantelleria

Des roches noires et des toits blancs éparpillés sur une côte déchiquetée qui plonge abruptement dans l’azur de la Méditerranée. Depuis l’avion, Pantelleria, « la Fille des vents », affirme déjà son identité, très différente de la Sicile, quittée 35 minutes plus tôt dans un bimoteur à hélices. Située à seulement 70 km de la Tunisie, la petite île volcanique est coupée des grands circuits touristiques. Seuls quelques vols se posent chaque jour dans son petit aéroport, la plupart venus de Sicile. Il est aussi possible de s’y rendre en ferry, mais sans certitude de pouvoir accoster: le vent, qui souffle 330 jours par an, empêche parfois pendant plusieurs jours l’accès de ses ports encaissés, en particulier en hiver. Une caractéristique qui pousse les migrants qui quittent l’Afrique par la mer à opter pour Lampedusa, plus au sud et plus facilement accessible.