La bondola, un patrimoine à sauvegarder

Historiquement hégémonique au nord du Tessin, le cépage a été peu à peu remplacé par le merlot. L’association Slow Food s’engage pour le protéger.

Avec un peu moins de 15 000 hectares répartis dans toute la Suisse, la vigne fait intimement partie du paysage national. Ces 50 dernières années, le vignoble a connu une révolution silencieuse: de nouvelles variétés de raisins ont remplacé des variétés locales, moins productives ou plus fragiles. C’est le cas de la bondola, cépage rouge originaire du nord du Tessin, menacé de disparition. «Dans les années 1950, elle recouvrait encore plus de 50% du vignoble du Sopraceneri», souligne Giorgio Rossi, vigneron à Sementina, qui en possède un demi-hectare, ce qui fait de lui le plus gros producteur du Tessin.

On craque… pour le meilleur chasselas du canton

Alain Gerber a remporté pour la troisième fois le titre d’ambassadeur des vins de Neuchâtel. Et son vin, issu du terroir de Champréveyres, mérite le détour.

C’est un vigneron incontournable au talent redoutable. Alain Gerber a remporté cette année pour la troisième fois – et la deuxième fois consécutive – le titre d’ambassadeur des vins de Neuchâtel. Cette récompense consacre le domaine qui obtient la meilleure moyenne des vins mis en compétition lors de la Sélection cantonale.

Le vigneron d’Hauterive a également remporté deux prix «Excellence», soit le meilleur pointage par catégorie. Il a remporté la palme pour ses deux chasselas produit en 2022: le non-filtré et la cuvée parcellaire Champréveyres. Une sacrée performance qui coïncide avec la certification du domaine de 7,5 hectares – dont un quart planté de chasselas – en culture biologique.